Reuven Miran

Reuven Miran est un écrivain de langue hébraïque, né en 1944 à Kfar Saba, en Israël. Titulaire d’une maîtrise de philosophie à la Sorbonne, il écrit des romans, des nouvelles et des scénarios de films. Il est également traducteur de littérature française. Reuven Miran a reçu plusieurs distinctions pour son œuvre : Tel Aviv Foundation Award (1985) ; The Prime Minister’s Prize for Hebrew Literary Works (1986) ; BBC World Service Prize, le prix ACUM pour la réussite littéraire (1995) ; le Prix du ministère français de la Culture pour la promotion de la culture française en Israël (2003) et le prix Ostana (Italie, 2011). Il a fondé en 2003 avec sa femme Shoshi Miran, une linguiste de talent, une petite maison d’édition, Nahar Books, installée dans la petite ville de Binyamina, à 55 km au nord de Tel-Aviv, dans le district de Haïfa ; Nahar Books publie des textes humanistes classiques sur la liberté et la dignité humaine (universalisme, valeurs de sapience, ouverture, tolérance, pacifisme, aux antipodes des extrémismes et des radicalités).
Reuven Miran, est l’auteur de plus d’une trentaine de traductions en hébreu d’ouvrages écrits dans la langue de Molière : Tahar Ben Jelloun (Le Racisme expliqué à ma fille) ; Franck Pavloff (Matin brun) ; Paul Gauguin (Un Sauvage civilisé) ; Léopold Sédar Senghor (Au carrefour des cœurs noirs) ; Xavier de Maistre (Voyage autour de ma chambre) ; Étienne de la Boétie (Discours de la servitude volontaire) ; Prosper Mérimée (La Vénus d’Ille) ; Paul Lafargue (La religion du Capital) ; Constance de Salm (Vingt-quatre heures d’une femme sensible) ; Vivant Denon (Point de lendemain) ; Jules Lermina (L’ABC du libertaire) ; Honoré de Balzac (Philosophie de la vie conjugale ; La mort d’un ambitieux (Z. Marcas) ; L’Auberge rouge ; La messe de l’athée) ; Abbé Joseph-Antoine-Toussaint Dinouart (L’Art de se taire) ; Napoléon Bonaparte (Comment faire la guerre) ; Émile Gaboriau (Le petit vieux des Batignolles) ; Louis Coquelet (L’Éloge de rien, dédié à personne) ; Henri Roorda (Mon suicide) ; Anatole France (Crainquebille ; Putois ; Les Juges Intègres) ; Guy de Maupassant (Un Parricide ; En l’Air) ; Marcel Proust (Sentiments filiaux d’un parricide) ; Théodore de Banville (Le chat) ; Émile Durkheim (L’Individualisme et les intellectuels ; L’élite intellectuelle et la démocratie) ; Maurice Magre (Conseils à un jeune homme pauvre qui vient faire de la littérature à Paris) ; Élisée Reclus (L’Anarchiste ; La peine de mort) ; Sarah Bernhardt (Dans les nuages) ; George Sand (Relation d’un voyage chez les sauvages de Paris) ; Jean-Jacques Rousseau (Le Barbon amoureux ou Lettres à Sara ; Les amours de Milord Édouard Bomston) ; Marjane Satrapi (Persépolis) ; Voltaire (L’horrible danger de la lecture et autres textes) ; Albert Londres (Terre d’ébène) ; Romain Rolland (en préparation : Au-dessus de la mêlée, et autre textes contre la guerre).



