Livres à paraître

Père Placide Deseille (Π. Πλακίδα Ντεσέιγ)

Père Placide Deseille

« Corps, âme, esprit », traduit en grec moderne sous le titre suivant : « Σώμα, Ψυχή, πνεύμα. Η Χριστιανική ανθρωπολογία σύμφωνα με την ορθόδοξη παράδοση »

Les Éditions Lis & Parle publieront, à titre posthume, en 2025, la traduction en grec moderne du livre du révérend père Placide Deseille (1926-2018), un petit ouvrage très bien documenté sur l’anthropologie chrétienne selon la tradition orthodoxe. Cet ouvrage est paru aux Éditions Le Mercure Dauphinois en 2004, puis réimprimé en 2008.

Le père Placide Deseille (1925-2018) est moine et théologien orthodoxe, mais aussi un fin connaisseur de la tradition spirituelle et théologique occidentale, ce qui fait de lui « un pont entre Orient et Occident ». Il a été le fondateur du monastère Saint-Antoine-le-Grand, à Saint-Laurent-en-Royans dans la Drôme, et du monastère de la Protection de la Mère de Dieu dans le Gard, plus connu sous le nom de Monastère de Solan, tous deux étant des dépendances du Monastère de Simonos Pétra au mont Athos en Grèce. Fondateur de la collection « Spiritualité Orientale » de l’Abbaye Bellefontaine, le père Placide est l’auteur de nombreux ouvrages et articles sur l’histoire du monachisme, la foi et la spiritualité orthodoxe. Il a notamment partagé son propre parcours, et bien plus encore, dans un livre publié aux Éditions des Syrtes, « De l’Orient à l’Occident, orthodoxie et catholicisme » (2017).

Traduction (grec moderne) : Sotiris Gounelas (Σωτήρης Γουνελάς), auteur, traducteur et théologien.
Thèmes : Anthropologie et spiritualité orthodoxe, christianisme
Collection : Patrimoine orthodoxe
Parution : novembre / décembre 2025

Laurence Varaut

Laurence Varaut © Thomas Pringault

« À l’affiche »

Les Éditions Lis & Parle publieront en novembre 2025, dans leur collection « Littérature » un roman de Laurence Varaut,  auteur de plusieurs livres dont «Poèmes d’Engadine » (1978), «Marie Skobtsov, sainte orthodoxe victime du nazisme » (2014), et plus récemment «Prier 15 jours avec Marie Skobtsov » (2024).

À l’affiche est son premier roman.

LE LIVRE

Amoureuse d’un jeune enseignant, une mère de famille voit sa bibliothèque devenir l’objet d’une convoitise inquiétante. Elle travaille au cabinet d’un ministre rue de Grenelle, où elle veut témoigner d’un monde qui s’efface et auquel ses livres la rattachent.  Faut-il renoncer à notre civilisation, comment préserver ce que nous aimons. Que reste-t-il du monde de l’affiche électorale de 1974 où la fille d’un futur président regardait son père ? Une promenade au bord de la Seine, une soirée aux Invalides et dans les montagnes des Grisons, une description intimiste de privilégiés inconscients d’être à la veille d’une guerre civile.

À l’affiche est un récit mémoriel et intimiste, sensible, où le lecteur est mêlé à une affaire de cœur baignée de réflexions et de souvenirs personnels, d’espoir, de déception aussi, dans un contexte où les cabinets ministériels et la politique servent de décor.

Langue : français
Thème : fiction
Collection : Littérature
Parution : novembre 2025

Reuven Miran

Reuven Miran

« Mémoires d’une saison morte »

Les Éditions Lis & Parle publieront en novembre 2025, dans leur collection « Littérature » un recueil de 71 nouvelles de Reuven Miran (auteur, éditeur et traducteur d’une longue liste d’ouvrages) remarquablement traduites de l’hébreu par Michel Garel.

Mémoires d’une saison morte est son premier livre traduit en français. Un auteur étranger à découvrir !

NOTE DU TRADUCTEUR (extrait)

Dans le ciel des belles-lettres d’Israël, Reuven Miran est un ovni. Né en 1944 à Kfar Saba – « le village du grand-père », qui reviennent ici – grand-père et « village » (près de douze mille habitants aujourd’hui) dans trois nouvelles – philosophe de formation par de longues études à la Sorbonne, et par conséquent francophone averti, plus quelque trente années de carrière au ministère des Affaires étrangères de son pays, et donc ancien diplomate dans bien des géographies du monde, il porte trois autres casquettes qui en font un homme rare : éditeur, il fonde en 2003 avec sa femme Shoshi Miran, une linguiste de talent, une petite maison d’édition, Nahar Books, installée dans la petite ville de Binyamina, à 55 km au nord de Tel-Aviv, dans le district d’Haïfa, qui ne publie que de la bonne et belle littérature ; traducteur en hébreu du français, de l’italien et de l’anglais, il fait connaître des textes peu connus de grands écrivains qui le sont beaucoup plus (La Boétie, Voltaire, Vivant Denon, Balzac, Maupassant, Renan, Anatole France, etc. ; Galileo Galilei, Italo Svevo ; le philosophe Roger Scruton) ; écrivain, sa bibliographie en hébreu est longue de dizaines de titres, qui l’ont fait reconnaître par la critique unanime comme une des grandes plumes de son pays, les nombreux prix littéraires reçus et son entrée au programme des départements de littérature hébraïque des grandes universités israéliennes l’attestent. […] (Michel Garel)

LE  LIVRE

Ce recueil de soixante et onze nouvelles conquièrent immédiatement, de la première à la dernière. Reuven Miran est un nouvelliste hors pair qui renouvelle totalement ce genre difficile – pas seulement en Israël, mais également dans la littérature du monde entier – qu’il cultive en textes brefs, sinon ultracourts. Ici, la nouvelle la plus ténue est faite d’une ligne et la plus longue comporte une quinzaine de pages. (Michel Garel, traducteur)

Langue : français (traduit de l’hébreu par Michel Garel)
Thème : nouvelles
Collection : Littérature
Parution : novembre 2025

Damien Labadie

© Damien Labadie (CNRS-Ciham)

« Théophanô, sainte et impératrice byzantine : sa vie et son culte dans la Constantinople du IXe siècle »

Les Éditions Lis & Parle publieront en début d’année 2026, dans leur collection « Patrimoine orthodoxe » un ouvrage de Damien Labadie, chargé de recherche au CNRS (laboratoire Ciham). Docteur en histoire des religions de l’École pratique des hautes études, il s’est spécialisé dans les langues et littératures des chrétiens d’Orient, en particulier dans le domaine de l’hagiographie. Polyglotte, il mène des recherches littéraires et philologiques sur des textes grecs, coptes, éthiopiens, arabes, syriaques, arméniens et géorgiens.

LE LIVRE

Rares sont les femmes que l’Église byzantine a reconnues et vénérées comme saintes. L’impératrice Théophanô (née en 867 et morte en 895 ou 896) fait partie de ces femmes illustres, dont la mémoire est encore célébrée chaque année dans les Églises grecques orthodoxes à la date du 16 décembre. Épouse du Léon VI, souverain qui dirigea l’Empire byzantin de 886 à 912 au cours d’un règne mouvementé, Théophanô est un personnage fascinant à plusieurs égards. Recevant, le jour, ambassadeurs et aristocrates dans le palais de Constantinople, elle s’astreignait, la nuit, à une vie de solitude, de mortification et de prière. Théophanô mena ainsi une vie de sainteté dans le secret de sa chambre, qui lui gagna l’admiration des chrétiens de Byzance.

Ce livre présente, pour la première fois en traduction dans une langue moderne, cinq textes grecs retraçant la vie de sainte Théophano, à la lecture desquels on découvrira le portrait touchant d’une impératrice brisée par la mort précoce de son unique fille et par l’infidélité de son mari impérial, mais toujours tournée vers Dieu dans l’adoration et se consacrant sans cesse à la méditation des Écritures. Ces cinq textes sont précédés d’une introduction historique et culturelle et complétés par un glossaire des termes techniques ; y sont notamment évoqués : le rayonnement de la sainteté aristocratique au IXe siècle à Byzance, les affaires conjugales de Léon VI qui ébranlèrent l’Église et l’Empire, ainsi que l’essor du culte des reliques de sainte Théophanô à Constantinople.

Langue : traduit du grec en français
Thème : christianisme, histoire, spiritualité orthodoxe
Collection : Patrimoine orthodoxe
Parution : premier trimestre 2026