Saint Grégoire Palamas

Immense fig­ure de la chré­tien­té byzan­tine, saint Gré­goire Pala­mas naquit à Con­stan­tino­ple en 1296. Il meurt à Thes­sa­lonique en 1359. Ses par­ents, issus de la noblesse d’Asie Mineure, s’étaient réfugiés à Con­stan­tino­ple après l’invasion des Turcs. Son père, Con­stan­tin Pala­mas, séna­teur, était un proche de l’empereur Andron­ic II Paléo­logue. À la mort de Con­stan­tin, peu de temps après la nais­sance de Gré­goire, Andron­ic prit en charge l’éducation de Gré­goire et ses études clas­siques à l’université impéri­ale jusqu’à l’âge de vingt ans environ.

Cepen­dant, le jeune homme avait été pré­paré à sa voca­tion monas­tique par ses pieux par­ents qui fréquen­taient les moines athonites et leur avaient con­fié l’éducation spir­ituelle de leurs enfants ; il se reti­ra au mont Athos vers 1316 pour y men­er une vie érémi­tique et s’initier à l’hésychasme. Gré­goire béné­fi­cia de la fil­i­a­tion spir­ituelle de Théolepte de Philadel­phie, un maître réputé de la prière du cœur. Après avoir été un con­tem­platif vivant dans les monastères et les ermitages du mont Athos jusqu’à la quar­an­taine, il fut con­sacré mét­ro­po­l­ite (évêque) de Thes­sa­lonique en 1347 par le patri­arche de Con­stan­tino­ple Isidore Boukheiras, un ancien moine du mont Athos et ami de Gré­goire, bien qu’il ne pût exercer ses fonc­tions qu’en 1350 en rai­son de l’occupation de la ville par des Zélotes qui refu­saient l’autorité impéri­ale de Jean Can­tacuzène (1295 – 1383). Pala­mas se révéla un lut­teur red­outable dans l’arène des con­tro­ver­s­es théologiques de son temps, met­tant son expéri­ence, son tal­ent et sa sci­ence au ser­vice de la « défense des saints hésychastes ».

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