Pour Pâques 2023, une promotion exceptionnelle, sur tous les livres de la collection spiritualité, orthodoxie, et christianisme oriental !!!

À l’oc­ca­sion de Pâques 2023, durant toute la péri­ode pas­cale, et jusqu’à la Pen­tecôte ortho­doxe, le 4 juin 2023, nous avons la joie de vous pro­pos­er une remise excep­tion­nelle de 15 % sur tous nos ouvrages de la col­lec­tion spir­i­tu­al­ité, ortho­dox­ie, et chris­tian­isme ori­en­tal.

Pour béné­fici­er de cette offre, sur le site des Édi­tions Lis & Par­le unique­ment, nous vous invi­tons à vous abon­ner à notre Let­tre d’in­for­ma­tion. Vous recevrez en retour un code pro­mo­tion­nel à appli­quer lors de votre com­mande de livres.

Nous vous remer­cions de votre sou­tien, et vous souhaitons de très joyeuses Pâques !!!

Présentation de l’ouvrage « Homélies : le cycle des douze fêtes majeures » de Saint Grégoire Palamas, paru aux Éditions Lis & Parle (2021)

 

Homélies : le cycle des douze fêtes majeures, de saint Grégoire Palamas

Le lun­di 27 mars 2023 à 18 heures 30, la librairie des Édi­teurs Réu­nis (75005 Paris) reçoit Jérôme CLER (Sor­bonne-Uni­ver­sité), qui vien­dra présen­ter sa nou­velle tra­duc­tion des Homélies : le cycle des douze fêtes majeures de Saint Gré­goire Pala­mas, vingt-qua­tre homélies cou­vrant toute l’année liturgique.

Les homéli­aires étaient très prisés à Byzance, où ils avaient une fonc­tion catéché­tique. Celui de Saint Gré­goire Pala­mas, qui com­prend au total soix­ante trois homélies, est un des rares qui nous soient par­venus, d’une qual­ité excep­tion­nelle. Il reflète une pen­sée vivante, pro­pose de fines exégès­es, et met à la portée de ses audi­teurs et lecteurs toute l’expérience d’un grand spir­ituel, en ces temps très trou­blés où Byzance dis­paraît peu à peu.

Avec la par­tic­i­pa­tion de l’éditeur, Georges Hadji-Minaglou.

 

Horaire et lieu :

27 mars 2023, à 18 H 30.
Les Édi­teurs Réu­nis — Cen­tre cul­turel Alexan­dre Soljenitsyne
11 Rue de la Mon­tagne Sainte Geneviève
75005 Paris
Télé­phone : 01 43 54 74 46
Site inter­net : www.editeurs-reunis.fr

Nous découvrons, nous participons, nous partageons avec vous !

Organ­isé par le Grand Hôtel des Ambas­sadeurs de Men­ton, sous la direc­tion de Mme Liana Mara­bi­ni, pro­prié­taire des lieux, le Salon du Livre Spir­ituel des Riv­ieras se tien­dra à Men­ton les 15 et 16 octo­bre 2022.

Les Édi­tions Lis & Par­le se réjouis­sent de leur pre­mière par­tic­i­pa­tion à ce salon lit­téraire où, selon les organ­isa­teurs, “appren­tis écrivains, pri­mo-romanciers, auteurs peu recon­nus et écrivains de best-sell­ers ain­si que des édi­teurs et des cri­tiques lit­téraires se côtoient, échangent con­seils, expéri­ences et con­tacts, autant de liens de socia­bil­ité lit­téraire et d’occasions de présen­ta­tion de soi qui témoignent de l’importance d’un tel lieu”.

Lieu d’ex­po­si­tion :

Grand Hôtel des Ambassadeurs
Salle Cocteau
3 rue Partouneaux
06500 Menton
Con­tact : directeur@gha-menton.com
Site inter­net dédié : https://salondesrivieras.com

Horaires du salon : de 10 à 18 heures.

Hyperion

Nous aimons, nous participons, nous partageons avec vous !

Organ­isé con­join­te­ment par les Édi­tions Lazare et Capucine et l’ab­baye de Fontaine-Guérard (Rade­pont 27), le Salon Huper­iôn, journée du Livre et de la spir­i­tu­al­ité se tien­dra à l’ab­baye de Fontaine-Guérard, le dimanche 10 avril 2022, de 10 à 18 heures.

Au pro­gramme : ren­con­tres et dédi­caces avec les auteurs, expo­si­tion, con­férences, théâtre, avec la par­tic­i­pa­tion de Paule Amblard, prési­dente du salon et con­féren­cière, Léili Anvar, invitée d’hon­neur et con­féren­cière, Jean-Yve Leloup (sous réserve)…

Retrou­vez le dossier de presse et toutes les infor­ma­tions utiles sur le site inter­net des Édi­tions Lazare et Capucine : Salon du livre Huper­iôn 2022.

L’Église des trois pre­miers siè­cles chré­tiens est une église des mar­tyrs. À Rome, en Gaule, en Asie mineure, en Égypte, les pas­sions des mar­tyrs font mémoire de ces hommes et de ces femmes de tous âges et de toutes con­di­tions sociales, ces « ath­lètes de Dieu » ten­ant tête avec assur­ance à leurs juges, endurant avec fer­meté les sup­plices les plus var­iés et méri­tant ain­si la couronne immortelle. Les textes qui leur sont con­sacrés, éloges de leur vie, réc­its de leurs mir­a­cles, homélies, prières liturgiques, soulig­nent que le mar­tyre est un bap­tême de sang, plus noble encore que le bap­tême d’eau, et que les saints mar­tyrs sur­passent en gloire tous les autres saints.

Le présent ouvrage est con­sacré à la vie et aux mir­a­cles d’un des saints les plus hon­orés de l’Égypte, saint Ménas. Ce sol­dat de noble nais­sance fut mar­tyrisé en Phry­gie lors des per­sé­cu­tions ordon­nées par l’empereur Dio­clé­tien et ses suc­cesseurs. C’était le 11 novem­bre 309, selon une antique tra­di­tion égyp­ti­enne. Son tombeau atti­ra rapi­de­ment les pèlerins en foule, les mir­a­cles s’y suc­cédèrent. Le mod­este édi­fice, dit mar­tyri­on, con­stru­it sur le lieu même de son mar­tyr, fut vite agran­di, entouré de basiliques, de monastères et de toute une ville, Abu Mina, avec hôtel­leries, marchés et hos­pices pour accueil­lir les pèlerins. Les fouilles archéologiques des XXe et XXIe siè­cles ont ren­du à la vie ces nom­breux édi­fices. Par ailleurs, qua­tre man­u­scrits en langue copte sahidique, à l’écriture et aux orne­ments soignés nous ont trans­mis les détails de sa vie et de ses miracles.

Le culte de saint Ménas se répan­dit rapi­de­ment à tra­vers l’Égypte. De nos jours encore, les pèlerins peu­vent se ren­dre à Abu Mina et vénér­er le saint mar­tyr dans le monastère actuel, érigé en 1959 par le patri­arche Cyrille VI. Ce site est inscrit au pat­ri­moine mon­di­al de l’Unesco. Nous savons que le culte du saint se répan­dit bien au-delà des fron­tières de l’Égypte, et jusqu’en Gaule. Deux églis­es de la Drôme et de la Haute-Garonne pos­sè­dent tou­jours vit­raux et stat­ues représen­tant le mar­tyr. Les fameuses ampoules à eulo­gie que nous pou­vons admir­er dans nos musées sont les témoins de l’universalité de ce culte. Ces mod­estes gour­des de terre cuite représen­taient saint Ménas entouré de deux chameaux, faisant ain­si mémoire de son séjour en ermite au désert. Les pèlerins y recueil­laient un peu de l’huile des lam­pes qui illu­mi­naient jour et nuit la tombe du saint. Ils les rap­por­taient dans leur loin­tain pays et con­tribuaient ain­si à la dif­fu­sion de son culte.

Ce livre réu­nit douze des mir­a­cles de saint Ménas. Dix d’entre eux sont présen­tés pour la pre­mière fois dans leur tra­duc­tion française. Une intro­duc­tion à ces textes per­met de les replac­er dans leur con­texte géo­graphique, his­torique, artis­tique. Elle voudrait faire appréci­er au lecteur la vivac­ité des descrip­tions, la saveur des dia­logues, et la pro­fondeur du sen­ti­ment religieux des pèlerins de cette époque. Elle tente enfin de soulign­er l’importance du culte des mar­tyrs dans l’Égypte des pre­miers siècles.

Seÿ­na Bacot

Post­face par Chris­t­ian Cannuyer

Il est fasci­nant de penser que le nom de saint Ménas, porté par tant de coptes aujourd’hui sous la forme Mina, remonte aux pre­miers temps de la cul­ture pharaonique. Il cor­re­spond en effet sans aucun doute à l’égyptien ancien Méni*, qui, dans la liste dressée par le pharaon Séthi Ier (XII­Ie siè­cle av. J.-C.) sur un mur du tem­ple Aby­dos, ain­si que, peu après, dans le cat­a­logue du Canon roy­al de Turin, n’est autre que le nom du pre­mier roi plus ou moins mythique d’Égypte, tran­scrit « Mîn » par l’historien grec Hérodote au Ve siè­cle av. J.-C. (His­toire II, 99), « Ménès » par le prêtre égyp­tien Manéthon au IIIe siè­cle av. J.-C., et « Ménas » par Diodore de Sicile, au Ier siè­cle av. J.-C. (Bib­lio­thèque his­torique, I.2, 45). Son éty­molo­gie est l’objet de plusieurs hypothès­es, dont la plus plau­si­ble me sem­ble celle qui le rat­tache au verbe mn, « dur­er ». Ménas sig­ni­fierait « Celui qui dure ».
Mina fut aus­si le nom monas­tique porté par le futur pape Cyrille VI (1902 – 1971) avant qu’il ne fût élu suc­cesseur de saint Marc à la tête de l’Église copte en 1959. Ce pon­tife haute­ment charis­ma­tique et très aimé des chré­tiens égyp­tiens avait une dévo­tion toute par­ti­c­ulière pour saint Ménas, dont il vénérait sou- vent les reliques dans l’église du quarti­er de Fom al-Khalig au Caire, où elles avaient été trans­férées au temps du patri­arche Ben­jamin II (1327 – 1339), après que le sanc­tu­aire de Maréotide eut été pro­gres­sive­ment aban­don­né. Devenu cent seiz­ième pape et patri­arche d’Alexandrie, Cyrille VI ordon­na immé­di­ate­ment la con­struc­tion d’un nou­veau monastère à prox­im­ité des ruines du mar­tyri­on du saint dégagées par Carl Maria Kauf­mann à Karm Abu Mina. Le 15 févri­er 1962, les reliques de Ménas y furent solen­nelle­ment retrans­latées, alors que Peter Gross­mann venait de repren­dre les fouilles de l’antique com­plexe. Depuis 1972, Cyrille VI repose dans une crypte sous l’autel majeur de la nou­velle et somptueuse basilique. Grâce à lui, le culte de saint Ménas et le pèleri­nage en Maréotide ont retrou­vé vigueur.

Cyrille VI, vénéré par les Coptes comme l’un des grands saints de l’époque con­tem­po­raine, a été le refon­da­teur du monachisme égyp­tien et même de l’Église copte, qui lui doit large­ment son dynamisme actuel. Qu’il ait, pen­dant sa vie monas­tique, porté le nom de Mina, non seule­ment celui du saint mar­tyr mais aus­si du roi fon­da­teur de la monar­chie pharaonique – dont, dans l’antiquité tar­dive, le patri­arche d’Alexandrie a par­fois été con­sid­éré comme une sorte d’héritier –, illus­tre l’étonnante per­ma­nence, en Égypte, d’une longue mémoire col­lec­tive, qu’elle soit con­sciente ou non… J’ai pu sug­gér­er par ailleurs** que l’iconographie de saint Ménas le mon­trant entre deux chameaux était à met­tre en rela­tion avec celle de stèles mag­iques pharaoniques bien con­nues où le dieu Horus se tient entre des bêtes dan­gereuses, tra­duc­tion égyp­ti­enne du vieux thème ori­en­tal du « maître des ani­maux ». Or, des blocs rem­ployés d’un mon­u­ment pharaonique ont été retrou­vés dans les murs de la pre­mière phase de con­struc­tion du bap­tistère de Karm Abu Mina, qui pour­rait, d’après ce que m’a con­fié Peter Gross­mann en 1999, avoir appartenu à un sanc­tu­aire d’Horus…

En sorte que ce superbe petit livre de Seÿ­na Bacot présente un intérêt à la fois his­torique et très actuel. La dévo­tion envers saint Mina aujourd’hui de nou­veau très vivante s’enracine à la fois dans les orig­ines du chris­tian­isme égyp­tien et dans des tra­di­tions ono­mas­tiques et sym­bol­iques de l’Égypte pharaonique. Comme quoi le temps, en Égypte, ne cesse de don­ner de l’étoffe à l’être. Et Ménas est vrai­ment « Celui qui dure »…

Notes :

*

** Chris­t­ian Can­nuy­er, « Saint Mina aux chameaux : autour des orig­ines d’un icono­type copte », Le monde copte 27 – 28, Limo­ges, 1997, p. 139 – 154. Voir aus­si David Frank­furter, « The Bind­ing of Antilopes : a Cop­tic Frieze and its Egypt­ian Reli­gious Con­text », JNES 63, Chica­go, 2004, p. 97 – 109.

Nous vous invi­tons à décou­vrir le livre Papil­lon diaphane paru aux édi­tions Lis & Par­le en 2012, une œuvre orig­i­nale, écrite et mise en musique par Tas­sos Mélé­topou­los, et illus­tré par le pein­tre Haris Lam­bert, un artiste hors pair et un ami cher, mon­té au Ciel récem­ment. Je vous invite à ce pro­pos, pour ceux qui ne lisent pas le grec, à lire la tra­duc­tion que j’ai faite de l’article de Mar­guari­ta Pournara paru dans le jour­nal Kathimeri­ni à Athènes le 15 mai 2018, et qui s’intitule Αντίο Χάρη Λάμπερτ, τα χρώματά σου θα είναι πάντα ζωντανά και ιαματικά (Au revoir Haris Lam­bert, tes couleurs seront éter­nelle­ment vivantes et thérapeu­tiques). Le texte en français se trou­ve sur ce site à cette adresse www.lisetparle.fr

Je pense très sincère­ment que ce livre, traduit du grec en français, n’a pas encore reçu l’accueil qu’il mérite auprès du pub­lic fran­coph­o­ne ; la musique, expres­sive et ten­dre à la fois, accom­pa­gne un texte fort qui nous par­le de l’exil for­cé d’un papil­lon suite à sa cap­ture par un col­lec­tion­neur, et de la lib­erté retrou­vée après l’épreuve, celle de la foi en pre­mier lieu puis du courage, de l’entraide, etc. j’entends ces valeurs sûres qui font qu’une société est viable ou non.

Ce con­te anthro­po­mor­phique ques­tionne la société des hommes, et se focalise sur un quidam qui, pro­gres­sive­ment, tire sa force et sa con­fi­ance de l’amour pour se libér­er et se met­tre au ser­vice de tous. Finale­ment, le héros sera celui ou celle qui se dis­tinguera par ses exploits, sa haute valeur, son dévoue­ment, son courage.

L’histoire, que con­te-t-elle en résumé ? Ulysse, un papil­lon vivant pais­i­ble­ment dans la forêt, est vio­lem­ment arraché de son cocon famil­ial pour se retrou­ver avec d’autres dans une cage de fil de fer, dans la mai­son du chas­seur, la mai­son de la ter­reur ! La morale ? Le parangon de toutes les ver­tus est l’amour au-delà de soi-même. Le dos de la cou­ver­ture de la ver­sion française est la tra­duc­tion inté­grale du texte orig­i­nal de Georges Chronas (Γιώργος Χρονάς), poète, util­isé pour la ver­sion grecque de l’ouvrage, Διάφανη πεταλούδα (2009).

Portez-vous bien et soyez heureux autant que possible.

Jean-Luc Georges Hadji-Minaglou
Éditeur

Sur ce site : Papil­lon diaphane (écoutez « Rêve », le pre­mier titre du CD-Audio)

Nous avons la tristesse de vous annon­cer le départ au Ciel d’Haris Lam­bert, pein­tre, illus­tra­teur du livre « Papil­lon diaphane » paru en 2012 aux édi­tions Lis & Par­le en col­lab­o­ra­tion avec Tas­sos Mélé­topou­los. Haris était non seule­ment un artiste hors pair, mais aus­si un ami cher, doté d’une spir­i­tu­al­ité et d’une générosité rare. Nous pen­sons à son épouse bien-aimée, Mariko, et nous lui témoignons toute notre ami­tié en ces moments dif­fi­ciles du deuil.

Nous avons pris la lib­erté de traduire en français un arti­cle retraçant l’it­inéraire d’homme et d’artiste de Haris, paru sur le site inter­net du jour­nal grec Η ΚΑΘΗΜΕΡΙΝΗ (KATHIMERINI), à Athènes le 15 mai 2018, par Mar­guari­ta Pournara (Μαργαρίτα Πουρνάρα). Pour ceux et celles qui lisent le grec directe­ment dans le texte, voici le lien inter­net de l’ar­ti­cle : http://www.kathimerini.gr

Adieu Haris Lambert, tes couleurs seront éternellement vivantes et thérapeutiques

« J’ai, chez moi, une lith­o­gra­phie d’Haris Lam­bert. Sa présence est prodigieuse­ment chaude. C’est un minus­cule morceau de papi­er qui me rassérène quand les choses ne vont pas bien. Il me suf­fit de jeter un coup d’œil au « négro » qui boit des bois­sons dans un bar jamaï­cain pour que la vie devi­enne instan­ta­né­ment plus belle. Je le regar­dais encore avant-hier, et je ne pou­vais croire que le pein­tre ait quit­té si soudaine­ment la vie, à l’âge de 63 ans. Un prob­lème de san­té le tour­men­tait, qu’il a préféré garder pour lui et son épouse japon­aise bien-aimée, Mariko.

Haris Lam­bert tra­vail­lait d’une manière antithé­tique : lui, calme, dis­cret, par­lait à voix basse, presque hési­tant. C’était un homme intro­ver­ti et réfléchi. Or, ses œuvres étaient pleines d’entrain, joyeuses, por­teuses de vibra­tions pop qui vous aspi­raient dans la toile. Elles étaient spon­tanées, favori­saient un flux d’énergie qui tra­ver­sait la peau et allait jusqu’au cœur. Je le con­sid­érais, et je le con­sid­ér­erais tou­jours comme l’un des meilleurs artistes de sa généra­tion, qui ont apporté à la Grèce un air cos­mopo­lite. Il con­nais­sait l’art, son his­toire et son marché, mais il ne céda jamais à son côté com­mer­cial. Il employa toute son inquié­tude à son pro­grès per­son­nel. Bien que l’u­nité de son œuvre ait con­nu un suc­cès extra­or­di­naire, il ne s’est jamais lais­sé pren­dre au piège de la pop­u­lar­ité. Il allait plus loin, vers le nou­veau, tour­nant le dos à la cer­ti­tude de l’ancien.

Sa vie, sin­gulière. Il est né en 1955, en Nou­velle-Zélande, de par­ents grecs orig­i­naires de Sparte, je crois. Enfant, il vit au ciné­ma un film sur la vie de Michel-Ange. C’était ça ! Il deviendrait pein­tre. Il retourne en Grèce à l’âge de 9 ans. Amoureux de la musique, il com­mence, ado­les­cent, à réalis­er des affich­es pour des groupes, et les ven­dre aux mag­a­sins de dis­ques pour se faire de l’argent de poche. À l’âge adulte, il part étudi­er à Lon­dres et ren­con­tre Mariko. Il vécut quelque temps avec elle au Japon, puis s’installa pen­dant une dizaine d’années à Paris, où il con­tin­ua à étudi­er avec excel­lence, tout en tra­vail­lant comme scéno­graphe sur des clips vidéo musi­caux. Il vécut ensuite une autre décen­nie à Tokyo, avant de s’installer à Athènes.

Il avait la panoplie des images, des couleurs et des stim­uli de la pop. Cepen­dant, il déci­da de faire un pas en plus : il inven­ta le « Pop Spir­ituel », c’est-à-dire des adap­ta­tions per­son­nelles d’œu­vres de Michel-Ange, de Rubens et de Vélasquez. Il est ensuite passé à la phase « Nou­velle Renais­sance », en réal­isant le por­trait des gens ordi­naires dans le style Renais­sance. Sa car­ac­téris­tique inno­vante a tou­jours été l’utilisation de la lumière noire (black light). […] Au revoir, Haris. La lith­o­gra­phie sur mon mur me rap­pellera ta générosité. »

(Traduit du grec, par Jean-Luc Georges Had­ji-Mina­glou, le 11/06/2018)

 

Papil­lon diaphane, une œuvre de Tas­sos Mélé­topolous et illus­trée par Haris Lam­bert (Διάφανη πεταλούδα)

« Il était orig­i­naire de Pété­mout, un bled quel­conque sur la rive droite du Nil un peu en aval de Louq­sor […] » Lire la suite sur le blog d’Al­bo­ci­cade Les cigales élo­quentes (arti­cle pub­lié le 8 décem­bre 2016)